Histoire : ~ Naissance ~Lune interminable, univers opaque, grondement, tornade, séisme ! Rare étaient les moment de repos ; front contre genoux, bras autour de la tête, elle pensait, elle écoutait, elle aspirait à ne pas exister car elle savait que son existence allait être méprisée. Mais la vie était là, transparente. Elle était aveugle. Qui suis-je ? demandait-elle à la Mort accroupie à ses pieds. Celle-ci grogna et ne répondit point. Où suis-je ? demanda-t-elle, entendant des rires ou des voix qui disaient : ‘Ce sera sûrement un garçon ! Il bouge, il a la rage en lui !!’ Peu lui importait qui elle serait. Elle était déjà lasse d’attendre, d’être elle, le centre du monde. Elle entendait murmurer que le garçon serait appelé Hiroki. On parlait de vêtements, de couches, de fêtes… On interdisait même de prononcer ce nom de peur que les démons s’emparent de son âme.
Au fond du lac, dans les eaux de couleur sépia, elle pivotait, se recroquevillait, se déployait, pirouettait. De jour en jour, son corps enflait, se pesait, l’étranglait… Elle aurait voulu être une pointe d’aiguille, un grain de sable ou encore le reflet du soleil dans une goutte d’eau. Un souffle la soulevait et elle se balançait. Elle s’indignait contre elle-même, contre la femme qui était sa geôlière, contre la Mort mon unique amie. Elle avait pitié de ces êtres fervents, avides et affables. Ils ne savaient pas encore qu’elle allait détruire leur monde pour reconstruire le sien. Ils ne savaient pas qu’elle allait apporter la délivrance par les flammes !
Un nuit, elle sursautait, les eaux bouillonnaient. Des vagues furieuses s’écrasaient contre elle. Blottie, elle luttait contre la peur en se concentrant sur la respiration. Elle glissait entre les rochers, son corps saignait. Sa peau se déchirait… Tout d’un coup, quelqu’un la tira par les pieds et la tapa sur les fesses. La tête en bas, elle vomissait ses pleures. On l’enveloppa dans un tissu qui l’écorchait. On entendit par la suite, la voix anxieuse d’un homme…
- Garçon, ou… fille ?
Personne ne répondit. L’homme s’empara du bébé et tenta de déchirer son tissu mais on l’en empêcha.
- Encore une fille mon seigneur.
- Ah ! s’écria l’homme avant de fondre en larme. Tué là, comme sa sœur aîné…
- B-bien…
- Non ! Cria une femme en larme…
Les médecins Ninja partirent donc dans une salle, à l’écart des parents du bébé. Ils allaient la tuer, comme sa précédente sœur…
- Cet homme est fou de tuer ses enfants. Pourquoi l’obéir ? Il ne mérite même pas sa propre vie…
- Car c’est un homme très important dans notre village et nous devons tout lui céder…
- Il a un cœur en pierre ! Je refuse de tuer cet enfant.
Un des médecins regarda le bébé droit dans les yeux. Celui-ci crut alors halluciner en y voyant des flammes dans ses yeux rouges. Son cœur se mit alors à battre rapidement. Il croyait avoir vu un démon… Il examina alors le bébé et découvrit dans le dos de celui-ci de drôles symboles rouge. Prit de panique, il le montra au deuxième médecin.
- Tuons-là rapidement !
- O-oui…
Mais quelque chose se produisit avant que les deux médecins fassent quoi que se soit. Un rayon en feu encercla le bébé et se projeta dans toute la pièce, tuant l’un des deux médecins. Le médecin survivant, s’enfuit en criant tendit qu’elle, ce petit bébé innocent pleurait à s’en arracher les poumons. Alerté pas les cris de l’enfant, sa mère se leva malgré sa faiblesse et alla rejoindre son enfant. Elle supplia alors son mari de garder celle-ci. L’homme accepta avec haine. Il avait découvert le corps du médecin à terre, ensanglanté. Cette journée, c’était le 25 Août, dans le village de Iwa no Kuni…
Le mari décida de partir vers Kumo, expliquant à sa femme ce qu’aillait devenir leur enfant : c’était un démon, un démon de feu à cause du pouvoir héréditaire de leur clan. Mais la jeune femme s’en fichait complètement, c’était son enfant et elle l’aimait tel qu’il serait. Mais pourquoi Kumo ? Car à Kumo, il pensait que le mauvais temps, donc la pluie, supprimerait ses pouvoirs de feu. Ceux-ci montreraient des facultés dangereuses au fil du temps. L’enfant eu pour non Ayane.
~ 1-7 ans ~Ayane ne signifie rien en japonais. Seika veut dire feu ardent, d’où la capacité héréditaire de sa famille : le contrôle du feu. Une dizaines de femmes veillaient sur sa croissance. Trois la nourrissait. L’une poussait son berceau. Une autre agitait un éventail pour chasser les insectes volants qui s’était introduits dans cet univers parfumé. Son appétit effrayait. Elle riait déjà. Ses yeux, grosses perles violettes, roulaient dans leurs orbites. Elle regardait le monde jour et nuit sans vouloir s’endormir. Son agitation inquiétait la mère d’Ayane. C’est pour cela qu’elle avait fait appel à des moines exorcistes… Mais personne ne réussissait à expulser le démon qui l’habitait.
A ces trois ans, son existence donnèrent l’occasion d’une célébration. Sa mère avait fait ouvrir le pavillon au milieu de l’étang et avait réuni de la familles et des amis pour un banquet somptueux. Dans la salle entourée des eaux scintillantes, Ayane circulait. On la caressait, la flattait. Une dame lui avait offert un bracelet de couleur rouge. Elle était persuadée que ses yeux mauves exprimaient de l’intelligence. Une autre fit porter neuf lingots d’or sur un plateau d’argent, disant que le front large d’Ayane présageait un avenir placé sous le signe d’un mariage riche et heureux. Sa Mère était contente. On déroulait un tapis de soie au sol puis on plaça Ayane au centre. Autour d’elle, on sema cinq ou six objets. Donc une boite à fard de Beauté, une plume de Poésie, Un l’abaque du Commerce, un livre de Sagesse, un Katana de Combattante. Ayane devait choisir l’un des cinq objets pour savoir ce qu’elle allait devenir plus tard. Sous le plus grand malheure de sa famille, elle avait attrapé le Katana.
C’est à l’âge de six ans qu’Aya savait déjà manipuler le feu, comme celui dans les cheminées, où les feu de bois. Puis, savait le créer un an plus tard. Sa puissance devenait de plus en plus forte même au-dessus de ceux de ses parents. Ayant peur que du démon en elle, ces parents commencèrent à la mépriser. Quand elle passait à côté d’eux, ils l’ignoraient. Ils ne lui parlaient plus comme avant et la punissaient sans raison valable. Ils la battaient même. Ayane ne comprenait rien, elle qui était si contente d’avoir ces pouvoirs qui semblaient si fantastiques alors qu’ils étaient destructeur. Mais quelqu’un était venue pour montrer au parents d’Ayane qui avait tord de la traiter ainsi. ‘Hé bien ! Il ne faut pas s’en affliger ! A notre époque, les femmes sont capables de mille prouesses. Autrefois, la grande princesse de Yuki no Kuni a combattu pour son père. Ta fille a le front bombé pour recueillir le souffle céleste, les prunelles lumineuses, la mâchoire ferme, les lèvres généreuse, elle a touché le Katana de son père, formidable ! Ma chère, habille-la en garçon, donne-lui une éducation digne de sa détermination !!’
Ayane à 6 ans~ 7-12 ans ~La mère d’Ayane avait refuser. La jeune fille était dans sa maison, dans le salon, assise sur une chaise. La mère de la jeune fille entra. Sa longue traîne de soie et son châle interminable de mousseline faisaient frissonner Ayane. Sa mère était froide, sévère, délicate et apaisante. Son parfum la devançait, il sentait le soleil, la neige, le vent... Sa douceur opaque et tranchante rappelait à Ayane le disque de jade qu’on avait pendu à son berceau. L’attende rendait nerveuse la jeune fille. Sa mère ne l’avait jamais prit dans ses bras. Ayane la dévorait des yeux. Les lèvres de sa mère étaient deux pétales pourpres. Son visage était lisse comme un miroir. Ses yeux, sous les cils rasés et redessinés en forme d’ailes de cigale, trahissaient sa décèption : elle aurait voulu un garçon elle aussi…
A 8 ans, la mère d’Ayane mourut à cause d’une mission qu’elle avait échoué. Depuis sa mort, Ayane commença à s’entraîner toute seule dans la forêt à l’art du Taijutsu. Entre temps, son père se remaria avec une autre femme, encore plus… cruelle. Ils eurent alors une fille qu’ils nommèrent Kasumi. Celle-ci n’hérita pas des pouvoirs héréditaires du clan Seika. Son père et sa belle-mère consacra alors tout leur temps libre à Kasumi pour que celle-ci devienne une grande Ninja, laissant seule Ayane dans sa chambre fermée à clef, destinée à vivre dans l’ombre de sa demi-sœur. Mais Aya s’en échappait facilement et partait s’entraîner encore et toujours au Taijutsu et à d’autres techniques avec du feu : Le ninjutsu Katon. Ou alors elle s’allongeait dans son lit, paupières closes, elle laissait sa pensées s’envoler par la fenêtre. Elle rentrait avant que ses parents ne s’en aperçoivent. Un jour, alors qu’elle revenait de l’Académie, Kasumi aperçut Ayane en train de s’entraîner dans la forêt. Voyant les techniques d’Aya qu’elle ne connaissait pas, elle devint extrêmement jalouse d’elle, pensant qu’elle était plus forte alors que Kasumi voulait être plus forte qu’elle !
Ayane à 8 ans~12-17 ans ~Les années défilèrent assez vite pour Ayane qui vivait tous les jours comme cela, sa haine envers sa famille devenant de plus en plus forte. Elle avait la vitalité pétillante d’un jeune animal. Le père d’Ayane n’avait plus de contact avec les amis de la mère de la jeune fille. La famille ne donnait plus de nouvelle. Elle n’était pas d’accord au remariage du père d’Aya. Ayane, elle s’entraînait toujours durement. Elle s’avait que son existence était de devenir le plus grand Ninja de tout les temps… enfin, la meilleure Kunoishi. Le jour de ses 15 ans, la jeune fille fut encore une fois le centre du monde. On avait encore organisé une fête. Là il y avait moins de monde et l’ambiance était plus froide. A sa grande surprise, le père d’Ayane lui avait offert une chose. Rougissante et ravie, feignant la timidité, elle accueillait les derniers jours de son innocence. Ouvrant le grand paquet de son père, Ayane y découvrit deux long Katana. Ils étaient plus grand qu’elle. Depuis ce jour, Ayane avait pratiqué le magnant de ces armes dangereuses. La jeune fille était fière d’elle. Elle enchaînait coup de pieds, coup de Katana, Ninjutsu Katon qu’elle savait contrôler et utiliser.
Une nuit, à l’âge de ses 17 ans, n’arrivant pas à dormir et repensant à toute les choses dont elle avait subi : coups, haine, insultes et autres, la haine d’Ayane éclata. Elle se leva de son lit, allumant un petit feu qu’elle avait fait apparaître en claquant des doigts. Cette flamme tournait autour de la jeune fille et lui permettait de voir dans le noir. Elle prépara tout ce dont elle avait besoin : Armes : Shurigen, Kunai et les deux Katana qu’elle mit soigneusement à son dos. Puis elle ouvrit son armoire et sortit un grand vêtement vêtu d’une capuche pour cacher son visage. Puis, elle se dirigea vers la chambre de son père et de sa belle-mère.
Ayane prète à tuer ses parentsAvec une rapidité monstrueuse, elle leur arracha les membres en moins de cinq minutes. Elle était le chemin abrupt qui conduisait ses parents vers les portes du ciel. Elle était une brûlure qui purifie, une douleur qui sculpte. Avant de se diriger vers la chambre de sa sœur, elle vola le masque Anbu de son père. En ouvrant la chambre de sa demi-sœur, il n’y avait personne dans le lit. Kasumi, ayant vu Ayane s’entraîner dans la forêt était partie à son tour là-bas pour s’y entraîner. Alerter par les cris suraigus de sa belle-mère, des ninjas de niveaux différents se dirigèrent vers la maison. Ayane s’empressa de quitter la chambre de sa demi-sœur et s’enfuiya. Les ninjas alertèrent des ANBU qui la poursuivirent alors jusqu’à ce que Ayane les sème. La neige tombait et recouvrait ses traces…
~ Maintenant ~Aya déserte alors un peu partout, cachant son visage à l’aide d’une grand capuche noir relier à une cape aussi noir. En effet, tous les villages avaient été prévenus : Kiri, Konoha, Iwa et Kumo. Maintenant elle se fait appeler ‘la femme Tengu’ pour la violence de ses attaques. Elle erre de village en village, trouvant à chaque fois un endroit où dormir même si le plus souvent s’est à la belle étoile, et quoi manger en chassant ou volant la nourriture des marchants. Pour avoir ce qu’elle voulait obtenir, elle utilisait même son corps, mais s’était de rares occasions… De plus elle n’aimait pas vraiment ceci. Ayane, cette femme, c’était le sourire mélancolique des hommes, le sourire indulgent de la Montagne. Elle vivait, elle attaquait, elle détruisait… Elle est puissante mais comme tout le monde, elle a une grande faiblesse : l’eau. Ah oui, un à un, la jeune fille avait tué toute les personnes de son clans, sauf sa soeur : Kasumi. Elle était introuvable !! Bref, un ans qu'Ayane était partie. Elle essaye de reconstruire sa vie... C'est pour cela qu'elle fut attirer par le village de Suna no Kuni pour. Là bas, la première chose qui lui plaisait, s'était la température chaude. Oui voilà ! C'était parfais. Et peut-être qui ne connaissait pas la femme Tengu.
Ayane avec sa capuche ^^Et voilà ! Finis ^^